Cet ouvrage est le 209e publié

dans la collection À tous les vents

par la Bibliothèque électronique du Québec.

 

 

La Bibliothèque électronique du Québec

est la propriété exclusive de

Jean-Yves Dupuis.

 

 



[1] Village de l’Orne, à une dizaine de kilomètres de Rémalard. Le 21 novembre 1870, les environs du village furent le lieu d’un combat entre les Prussiens commandés par le Grand Duc de Mecklembourg et les mobiles de l’Orne, qui reculeront jusqu’à Bellême.

[2] Bourg de l’Orne.

[3] Il s’agit de Sainte-Anne-d’Auray, à quelques kilomètres d’Auray, où Mirbeau s’est installé en juillet 1887.

[4] Il existe quatre ducs de Bretagne du nom de Conan, entre le Xe et le XIIe siècles.

[5] Célèbre combat qui, le 27 mars 1351, pendant la guerre de succession de Bretagne, opposa, près de Josselin, trente chevaliers partisans de Blois à trente chevaliers partisans de Montfort. Ce sont les premiers, commandés par Josselin, qui l’emportèrent.

[6] Allusion au débarquement de dix mille émigrés à Quiberon, le 27 juin 1795. Ils furent vaincus par Hoche, et plusieurs centaines d’entre eux furent fusillés. Mirbeau reviendra sur cet épisode dans Sébastien Roch, chapitre VI.

[7] François Athanase de Charette de la Contrie (1763-1796), chef vendéen, qui aida les émigrés à débarquer à Quiberon (cf. note précédente). Il fut arrêté par Hoche, condamné à mort et exécuté à Nantes. Henri de Bourbon, duc de Chambord (1820-1883), dernier prétendant légitimiste au trône de France. Mirbeau lui a consacré un article nécrologique le 18 août 1883 dans Les Grimaces. Il le cite encore à quatre reprises dans Sébastien Roch.

[8] Quotidiens catholiques, ultramontains et ultraréactionnaires, très influents parmi le clergé. Louis Veuillot fut l’un des principaux collaborateurs de L’Univers jusqu’en 1883.

[9] Édouard Yann Dargent (1824-1889), peintre et illustrateur.

[10] Des élections législatives ont effectivement eu lieu le 22 septembre 1889, mais, pour les boulangistes, c’est la déroute : 38 seulement ont été élus.

[11] Le général Georges Boulanger (1837-1891), appelé le général Revanche, ministre de la Guerre dans le cabinet Freycinet, vient de s’exiler à Londres, le 24 avril. Il est accusé, par la Haute Cour, de complot contre la sûreté de l’État.

[12] Le parti boulangiste, soutenu par toutes les droites, avait promis de faire cesser les persécutions religieuses. Mirbeau s’est, dès le début, vigoureusement opposé au boulangisme, dans lequel il voyait une grave menace de régression intellectuelle (cf. Combats politiques, op. cit.).

[13] Allusion aux élections législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, qui ont vu l’échec du mouvement boulangiste.

[14] Ce texte exprime un ralliement on ne peut plus net aux thèses anarchistes. Mirbeau y restera fidèle jusqu’à sa mort.

[15] Mirbeau développera ces thèses malthusiennes en 1900, dans une série de six articles du Journal intitulés Dépopulation.

[16] L’anecdote est véridique, et Mirbeau, qui en a été témoin, la rapporte dans une lettre à Paul Hervieu, le 30 août 1888. Dans ce récit épistolaire, le « bon » docteur s’appelle Jardin, et le mauvais, Eonet ; le curé ne consent aucun rabais, et empoche les dix francs et après avoir « fait quelques passes sur la tête et la poitrine de l’enfant », il déclare : « Na ! le diable est parti... on peut le baptiser ». Puis, après le baptême : « Na ! il est chrétien... Il peut mourir. » (collection Pierre Michel).

[17] En fait,Mirbeau n’a jamais mis les pieds à Ceylan, qu’il évoquera à nouveau dans Le Jardin des supplices.

[18] Le roi de Kandy ayant abdiqué en 1815, face à l’agression anglaise, l’Angleterre imposa à Ceylan, le 2 mars, la Convention and Act of Settlement qui lui assurait la totale domination de l’île. La révolte de 1818 fut réprimée dans le sang.

[19] Allusion au Dalada Maligawa, célèbre temple censé abriter une dent de Bouddha. Mirbeau fait erreur en parlant d’Hindous : les Hindous de Ceylan, qui sont des Tamouls, sont hindouistes et non bouddhistes, comme les Cinghalais.

[20] Shylock, l’usurier du Marchand de Venise.

[21] Herbert Spencer (1820-1903), philosophe anglais ; Washington Irving (1783-1859), essayiste et historien américain.

[22] Général Dodds (1842-1922), commandant de l’expédition (1892-1894) contre le Dahomey de Béhanzin.

[23] Dans Les Vingt et un jours d’un neurasthénique, le personne se nomme Ulric Barrière.

[24] Il s’agit de la Russie, et ce texte a été écrit à la veille de l’arrivée en France de la flotte russe à Toulon, sous la conduite de l’amiral Avelanne.

[25] Dans Les Vingt et un Jours d’un neurasthénique, il s’agit du prince Karaguine.

[26] Au début du mois de janvier, sur les bases de l’article 10 du code d’instruction criminelle, deux mille perquisitions ont été effectuées dans Paris. Parmi les personnalités anarchistes arrêtées figurent Jean Grave et Élisée Reclus. Raynal est alors ministre de l’Intérieur et Lépine préfet de police.

[27] Paul Adolphe Granier de Cassagnac (1843-1904) : ultra-conservateur et catholique. Fondateur de L’Autorité. Député du Gers de 1876 à 1893. Battu aux élections de 1893 par Bascou. Emmanuel Arène (1856-1908) : journaliste au Matin, député de la Corse de 1881 à 1904. Compromis dans l’affaire de Panama (il faisait partie des 104 chéquards). Maurice Rouvier (1842-1911) : député des Bouches-du-Rhône de 1876 à 1885, puis des Alpes-Maritimes de 1885 à 1903. Ministre du Commerce et des Colonies en 1881 et en 1884. Il est président du Conseil en 1887. Occupe le ministère des Finances du 22 février 1889 au 13 décembre 1892.

[28] œuvre gigantesque en dix-neuf volumes, publiée de 1875 à 1894.

[29] Ouvrage d’Herbert Spencer publié chez Alcan en 1888.

[30] Autre ouvrage de Spencer, traduit de l’anglais par E. Cazeller et publié chez Alcan en 1888.

[31] Eugène Spüller : ministre de l’instruction publique depuis le 3 décembre 1893 (jusqu’au 23 mai 1894). Sa mollesse face à l’Église l’a fait accuser de cléricalisme. Joseph Reinach (1856-1921) : chef de cabinet de Gambetta, rédacteur en chef de La République française et député des Basses-Alpes depuis 1889. Mirbeau le prendra à partie dans de très nombreux articles de polémique politique avant de se réconcilier avec lui pendant l’affaire Dreyfus.

Contes III
calibre_title_page.html
Mirbeau - Contes III_split_0.html
Mirbeau - Contes III_split_1.html
Mirbeau - Contes III_split_2.html
Mirbeau - Contes III_split_3.html
Mirbeau - Contes III_split_4.html
Mirbeau - Contes III_split_5.html
Mirbeau - Contes III_split_6.html
Mirbeau - Contes III_split_7.html
Mirbeau - Contes III_split_8.html
Mirbeau - Contes III_split_9.html
Mirbeau - Contes III_split_10.html
Mirbeau - Contes III_split_11.html
Mirbeau - Contes III_split_12.html
Mirbeau - Contes III_split_13.html
Mirbeau - Contes III_split_14.html
Mirbeau - Contes III_split_15.html
Mirbeau - Contes III_split_16.html
Mirbeau - Contes III_split_17.html
Mirbeau - Contes III_split_18.html
Mirbeau - Contes III_split_19.html
Mirbeau - Contes III_split_20.html
Mirbeau - Contes III_split_21.html
Mirbeau - Contes III_split_22.html
Mirbeau - Contes III_split_23.html
Mirbeau - Contes III_split_24.html
Mirbeau - Contes III_split_25.html
Mirbeau - Contes III_split_26.html
Mirbeau - Contes III_split_27.html
Mirbeau - Contes III_split_28.html
Mirbeau - Contes III_split_29.html
Mirbeau - Contes III_split_30.html
Mirbeau - Contes III_split_31.html
Mirbeau - Contes III_split_32.html
Mirbeau - Contes III_split_33.html
Mirbeau - Contes III_split_34.html
Mirbeau - Contes III_split_35.html
Mirbeau - Contes III_split_36.html
Mirbeau - Contes III_split_37.html
Mirbeau - Contes III_split_38.html
Mirbeau - Contes III_split_39.html
Mirbeau - Contes III_split_40.html
Mirbeau - Contes III_split_41.html
Mirbeau - Contes III_split_42.html